Paris, le lundi 24 février 2014
Cour de Justice de la
République
COMMISSION DES REQUETES
21, rue de Constantine
75007 Paris
Tel. : 01.44.11.31.00
Fax : 01.44.11.31.39
N. Réf. : Requête déposée le
vendredi 14 février 2014
Monsieur le Président de la
Commission des requêtes
J'ai déposé le vendredi 14
février une requête auprès de votre Cour. Je joins aux documents déposés cette
réflexion destinée à faciliter les lectures possibles de celle-ci.
1)- Une décision conflictuelle à
prendre
J'ai demandé, le 19 juillet 2012,
l'ouverture d'une enquête préliminaire au sujet d'informations produites par
Marie-Celie Guillaume dans son livre « Le Monarque, son fils, son
fief ». M. Sarkozy, Chef de l'Etat, dans l'exercice de ses fonctions, en audience
officielle, aurait contraint à une fellation non désirée, autrement dit violé,
une députée venue, dans l'exercice de ses fonctions, lui demander une
subvention.
La seule réponse que j'ai obtenue
de la part de M. le procureur de la République m'a été communiquée lors d'une
convocation au commissariat par un gardien de la paix qui m'a humilié pour bien
me faire comprendre qu'il n'y a pas lieu de donner suite à ma demande parceque
je suis une merde. J'ai du mettre fin à la déposition pour ne pas être complice
d'un faux.
Deux ans auparavant, lorsque j'ai
déposé une plainte pour viol, association de malfaiteurs, enlèvement,
séquestration, torture, forfaiture, visant des officiers de police judiciaire
et M. le procureur de la République, concernant leur action solidaire dans le
soutien à des voyous spoliateurs et tortionnaires de malades mentaux et
personnes vulnérables vivant avec la Cotorep, le même gardien de la paix, lors
d'une convocation de même facture, m'avait fait la même réponse. Effectivement,
le parquet n'a pas donné suite. C'est pratique de juger ses propres fautes.
Pour les populations en dessous
d'un certain niveau de vie, dit niveau social, la solidarité des agents de
l'Etat et des voyous contre les personnes pauvres, vulnérables, handicapées
mentales, est totale.
Les informations concernant les
faits présumés de viol n'ont été communiquées au public par les médias et par
Mme Guillaume que sous la condition qu'elles ne servent à rien, du moins à
aucune activité engageant le Peuple français ; par exemple, une action
judiciaire.
A titre d'orientation, Mme
Guillaume qualifie la scène du viol présumé comme étant « la seule scène
du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. ». Violer une députée
est donc « non violent » et « trivial ». Pourquoi ne pas en
faire autant avec les Ministres, les procureurs de la République, les
préfets ? En vidéo. Pour voir.
L’omerta étant décidée, une
question se pose : Qui est ce Salomone, ce rien, qui se permet de prendre la parole quand tout le
monde se tait ? La question m'a déjà été posée en ces termes.
Justement, le pédé violé a une
expérience, une expertise, qui lui permet d'entendre dans le silence obligé de
Mme la députée et le silence volontaire de la magistrature et des médias une
parole arbitrairement détenue.
La première fois que j'ai été
violé, l'avocat qui devait défendre ma cause m'a dit à son Cabinet : « Une affaire dont on ne parle pas
n'existe pas. Personne ne parlera plus de cette affaire. Donc, elle n'existe
pas. ».
C'est à cette logique que je me
suis heurté à chaque viol ou lors des agressions contre des malades mentaux. On
peut violer, falsifier, torturer, spolier, puisque de toute façon, l'omerta
organise à la fois le silence sur les faits et leur disparition.
Cette logique est celle qui
conduit l'action de M. le procureur de la République concernant la demande d'ouverture d'une enquête
préliminaire qu'il a reçue le 19 juillet 2012 et suivants. Il me fait convoquer
par un gardien de la paix qui me met en demeure soit de signer un faux par
lequel je reconnais n'avoir rien à dire, soit de quitter les lieux et de ne
rien déposer.
La Cour de Justice de la
République est en premier lieu confrontée à cette logique qui organise
l'effacement arbitraire des faits. Elle ne pourra pas manquer de dire si les
faits existent par eux-mêmes ou s'ils sont dépendant de la qualité des
personnes qui les commettent, qui les subissent, qui les rapportent.
2)- Le plan d'analyse
Pour éclairer l'opinion de la
CJR, je vais examiner tour à tour :
1- Le sort judiciaire et
médiatique de deux affaires identiques.
2- L'existence de deux types de
viol
3- L'omerta ordinaire
4- Le fait de la criminalité
Chapitre 1 : Deux affaires
identiques
1)- Un même désir non partagé
M. Strauss-kahn et Sarkozy ont
chacun vécu, durant le quinquennat de M. Sarkozy, une expérience sexuelle
identique en tous points l'une à l'autre. La différence de traitement
judiciaire de l'action sexuelle de M. Strauss-kahn et de M. Sarkozy semble donc
paradoxale.
Les faits les concernant sont
identiques ( une fellation), commis dans la même conjoncture politique (le
quinquennat de M. Sarkozy) dans des conditions identiques (la précipitation),
pour des buts apparemment identiques (le besoin impérieux de se vider les
couilles sur le champ), une fin identique (Monsieur repart vers les sommets de
l'Etat et Madame retourne en bas), des auteurs identiques ( deux Chefs d'Etat),
des supports identiques ( deux femmes réduites à leur vagin).
Pourtant, l'un va être voué aux
gémonies alors que l'autre bénéficie d'une omerta plus impénétrable que tous
les secrets d'Etat.
Le viol est traité par deux
séries d'appareils publics :
a- Les Appareils répressifs
d'Etat, ARE, (police, justice, psychiatrie, etc.) que j’appellerai État ou
justice.
b- Les Appareils idéologiques
d'Etat, AIE, (médias, partis, associations, etc.) que j'appellerai Médias
L'étude de ce paradoxe va
permettre d'éclairer l'omerta dont bénéficie M. Sarkozy. Nous pourrons
commencer à comprendre pourquoi les appareils idéologiques d'Etat (journaux,
partis, associations, etc.) ainsi que les appareils répressifs d'Etat (police,
justice, psychiatrie, etc) sont muets dans un cas et particulièrement
braillards dans l'autre. Alors que le type d'action est identique.
2)- Les opposés identiques
A- Répression et occultation
a- L'un est arrêté et déféré
devant un tribunal. Celui-ci va prononcer le non-lieu faute de pouvoir
départager les avis des deux protagonistes. Il n'en reste pas moins que le fait
de la fellation est établit.
Les femmes de ménages
New-yorkaises ont qualifié politiquement les faits en manifestant devant le
tribunal pour signifier publiquement que cette fellation a été obtenue par
l'usage de l’inégalité sociale qu'il y a entre un client capable de payer le
prix de cet hôtel et une femme de ménage, ou un groom.
M. Strauss-kahn n'aurait pas fait
cette proposition à Mme Clinton si elle était passée le voir à l'improviste.
Pourtant elle est alors une amie.
Si le viol n'a pas été qualifié
judiciairement, Mme Dialo était fondée de penser que cette précipitation à
exiger soudainement une fellation, d'une femme entrée pour faire le ménage,
relevait d'un usage abusif d'un pouvoir social et que le fait valait une
compensation.
b- L'autre subit une curiosité de
presse durant quelques jours, puis plus rien.
Il n'y a déjà rien au moment des
faits, ni de la part de la suceuse, ni de la part des associations qui n'ont
pas manqué d'être au courant. Si Mme Guillaume l'a su, tout Paris le savait.
Le livre de Mme Guillaume paraît
le 14 juin 2012. Le Canard Enchaîné publie un article le 4 juillet. Canal+
consacre un journal entier à cette question. M. Salomone dépose une demande
d'ouverture d'enquête préliminaire le 19 juillet 2012. Rien.
Ce n'est pas tout à fait par
hasard. Tous les articles des médias, toutes les discussions sont organisées
aux seules fins de signaler que le fait n'existe pas, qu'il n'est nullement
attendu quelque action judiciaire que ce soit.
C'est l'application du principe
de la Lettre volée. La police cherche partout une lettre compromettant le Chef
d'Etat. Son possesseur l'a simplement froissée et jetée dans une corbeille à
papier. Personne ne songe à chercher en ce lieu un document aussi important. La
lettre est ainsi plus invisible que dans un coffre.
Dans ce cas, les médias annoncent
bruyamment l'histoire du viol d'une députée par le Chef de l'Etat. En même
temps, ils déclarent que c'est une trivialité ennuyeuse. Le crime est exposé,
les réseaux de cadres concernés sont informés. Par contre, l'action publique au
nom du peuple est rendue moralement inerte. Ce que j'appelle l'Omerta.
L'effet public en est une
discrète disqualification constitutionnelle du Pouvoir législatif. Ceci
correspond d'ailleurs aux évolutions européennes de la validation des lois et du
contrôle du budget. Il n'y a pas de lien de causalité mais une concomitance de
la mise en place de dispositifs allant dans la même direction ;
l'abaissement du Parlement national et des élus qui le composent.
Si la CJR le demande, je peux
fournir, concernant cette invitation à l'omerta, les analyses de textes d'un
article paru dans le Canard Enchaîné, de l'interview de Mme Guillaume dans le
Nouvel Obs, du livre de Mme Guillaume.
B- Carrière brisée et carrière
protectrice
a- La fellation du Sofitel a brisé
toute carrière politique, nationale ou internationale, de M. Strauss-kahn.
b- Par contre, la fellation de
l’Élysée ne gêne aucunement les prestations internationales payantes de M.
Sarkozy. C'est la preuve que le moralisme des milieux d'affaires internationaux,
autrement dit américains, est sujet à variations selon les liens du sujet avec
les intérêts américains.
c- Cette fellation ne gêne pas
non plus les ambitions nationales de M. Sarkozy. Il ne fait plus mystère de
vouloir à nouveau concourir à la charge de Chef de l'Etat. Non seulement ça ne
le gêne pas, mais ces ambitions sont même un argument implicite dans l'Omerta
publique et le silence judiciaire. M. Salomone, ce quidam insignifiant, n'a
tout simplement pas le droit de faire courir un risque à la sérénité des
opérations électorales à venir.
C- Morale girouette
a- Pour avoir qualifié la
fellation de M. Strauss-kahn de « simple troussage de domestique »,
le Fondateur et chroniqueur du journal Marianne, Jean-François Kahn, a dû
quitter le navire.
b- A l'opposé, c'est la
banalisation du « troussage » d'une femme, au seul motif qu'elle est
dite simplement femme et de passage impromptu, qui organise toute la pensée
publique sur le viol présumé opéré par M. Sarkozy sur Mme la députée.
D- Le renversement des idéologies
hiérarchiques
Du « troussage » impie
au « troussage » de connivence, le renversement est complet
Pour que ce renversement soit
possible, il s'opère même un renversement de l'échelle hiérarchique
administrative publique entre les deux femmes.
a- Quand Mme Dialo, la femme de
ménage, entre dans la pièce elle est une anonyme située au bas de l'échelle
administrative des emplois. Professionnellement, elle doit passer inaperçue.
b- Quand Mme la députée entre
dans la pièce, elle est à l'un des sommets de cette échelle. Elle est une
représentante de la nation. Elle doit être vue et en vue.
c- On dit Mme la Députée. On ne
dit pas Mme la femme de ménage. Cette dernière est réduite à une fonction.
Normalement donc, « la femme de ménage » devrait être plus en état de
faiblesse vis-à-vis du public que « Mme la députée ». Il n'en a rien
été.
d- Mme Dialo va devoir sa force
publique à son insignifiance hiérarchique. Le monstre s'en est pris à une
personne sans défense.
C'est la femme de ménage qui
devient l'incarnation d'une force sociale.
En subordonnant la femme à sa
verge, le client a violé la conscience de toutes les femmes de ménages, et au
delà de toutes les femmes qui font le ménage. Ça fait du monde.
e- Mme la Députée va lire dans la
presse ce qu'elle sait déjà : Si elle se plaint, c'est qu'elle n'est pas
une guerrière. Qu'elle se taise ou elle est une salope.
C'est la députée qui devient
totalement transparente.
Que pourrait elle dire
puisqu'elle n'est effectivement qu'un vagin ?
E- La ré-assignation des femmes
Être capable de n'être qu'un
vagin est élevé au rang d'expérience cruciale pour l'exercice d'une fonction
élective par une femme,
Mme Guillaume expliquera elle
même que :
« « J'ai
voulu parler de la relation entre un homme de pouvoir et le sexe. La scène
existe, mais c'est universel. C'est peut-être la seule scène du livre qui n'est
pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en fout, elle en a vu d'autres.
Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut
mieux changer de métier. ». Marie-Célie Guillaume dit, elle, s'en
tirer en pareil cas en distribuant une paire de gifles, mais ne veut porter
"aucun jugement moral" sur celles qui cèdent » »
Cf. : Nouvel obs. Le
24,07,12.
Si les femmes ne passent pas avec
succès le test de la main aux fesses, en permanence d'ailleurs, elles ne
méritent pas le suffrage universel. Ou alors elles savent être un homme. Cela
se marque par le port du menton, le son de la voix, la virilité du geste,
l'humour de la répartie. Elle est des nôtres et on n'est pas pédé ! (Le
problème est que ça se passe exactement de la même façon avec les stagiaires
masculins).
Curieusement, ces deux histoires
érigent en norme publique subliminale que les femmes sont fortes, respectables,
sujettes du droit, lorsqu'elles sont socialement insignifiantes par elles
mêmes. Par contre, si elles parviennent à des postes de direction, elles
doivent prouver leur capacité à les exercer en acceptant, si les circonstances
l'exigent, d'être réduites à un vagin. Ce que les hommes par eux mêmes
appellent « être une bite ».
Le succès du féminisme est impressionnant.
Chapitre 2 : Deux types de
viol
Dans les deux cas, les rapports
inégalitaires entre deux personnes sont mises à contribution par l'un des
présents pour abuser sexuellement de l'autre ; présente pour une toute
autre fonction.
Ces deux violences qui sont si
semblables, au point de paraître identiques, sont en fait très différentes par
leur logique interne.
Même si la catégorisation entraîne
un risque de schématisation abusive, on peut distinguer deux types de viols
concernant ces deux affaires.
1)- Le viol de confort
L'une, celle provoquée par M.
Strauss-kahn, peut être qualifiée de violence sexuelle de confort.
C'est ce que la presse appelle le
viol par pulsion ou divertissement, sadisme, folie, alcoolisme, oublie de soi,
etc.
a- Les mécanismes du rapport de
force favorable au violeur sont activés par ce dernier, ou cette dernière
parfois, au seul profit d'une satisfaction sexuelle.
Le violeur, s'il est un homme, ne
tire aucun autre profit que celui de la jouissance sexuelle. Il pourrait
techniquement obtenir le même résultat en restant honnête.
Il est vrai que la violence
sexuelle ajoute à l'acte le piment de l'instant saisi au vol, de la domination,
de l'humiliation, de la violence physique, et de la libre disposition d'autrui.
Le viol fini, il n'en reste rien.
Si ce n'est un crime à juger.
b- Le violeur de confort est
isolé. Il n'est pas un acteur public.
Le violeur peut être un
administratif qui agit en gang privé. Il peut être un groupe de soldat en
permission qui se tapent des mères de familles. Etc.
Ils ne sont pas reconnus comme
faisant partie de la grande famille de l'administration même seulement d'un
point de vue idéologique.
Ils n'ont donc aucune protection
institutionnelle maintenant que les hommes ne bénéficient plus de la légalité
de connivence quant au viol des auto-stoppeuses.
C'est la raison pour laquelle les
viols de confort sont souvent accompagnés de menaces voire de meurtres.
M. Strauss-kahn n'est pas, comme
les soldats de My lai, un délégué de la machine de guerre, ou administrative,
américaine. Son crime, s'il a eu lieu, n'est pas pris en charge par l'Etat
américain.
Pratiquement, tous les crimes de
viols et de violences sexuelles qui sont jugés relèvent de cette catégorie de
viol.
2)- Le viol de fonctionnement
L'autre, celle provoquée par M.
Sarkozy peut être qualifiée de violence sexuelle de fonctionnement. C'est ce que la presse ne qualifie presque
jamais.
Les seuls exemples sont :
a- Les viols de guerre. Il a été
dit que certaines armées se servent du viol comme d'une arme pour détruire la
société civile à laquelle appartient l'ennemi.
b- Les viols de charia. Le viol
est alors une arme donnée à chaque homme pour faire respecter la subordination
de chaque femme à la Oumma des hommes.
C'est précisément ce type de viol
qui est désormais interdit aux occidentaux.
Les violeurs ne visent pas
d'abord ni principalement à faire fonctionner les mécanismes sociaux
d'acceptation des inégalités pour assouvir leur seules pulsions sexuelles.
Ils visent d'abord à utiliser le
viol, et sa jouissance, comme moyen de terreur pour obtenir un résultat
fonctionnel public précis.
3)- La spécialisation occidentale
En occident, la jurisprudence
montre que nous allons vers une spécialisation des populations en matière de
droit du viol.
a- Les populations civiles se
voient interdits tout droit de cuissage, de violence sexuelle, d'agression
sexuelle, de viol.
A ce titre, il est fort possible
qu’aujourd’hui' hui les patrons qui m'ont violé en 1987 seraient jugés pour
viol homophobe. A l'époque, ils ont été
considéré comme des agents auxiliaires de l'Etat.
b- Par contre, les populations
administratives, mâles ou femelles, se voient attribuées les fonctions
autrefois reconnues comme faisant parties des prérogatives de la gente
masculine.
A ce titre :
a- Le viol présumé prêté à M.
Sarkozy est ressenti par les administratifs comme une constitutionnalisation de
leurs prérogatives de fait actuelles.
b- Les deux agressions de
députés, par les policiers sur le trottoir du Parlais Bourbon, en 2013, soit
pour empêcher des députés UMP d'entrer, soit pour empêcher des députés PS de
sortir à la rencontre de manifestants, sont une conséquence directe de ce
viol ; par la disqualification des parlementaires auprès des cadres du
Pouvoir exécutif. Les corporations des forces de l'ordre tiennent les faits de
viol rapportés par Mme Guillaume pour effectifs.
Les violeurs de ce type sont donc
bien souvent les représentants consulaires de l'ordre établi. Le viol n'est pas
légal. Il est couvert.
Le débat judiciaire tend donc à
ne porter que sur la reconnaissance du caractère consulaire de l'acte de viol.
Si c'est le cas, c'est le non-lieu. Si ce n'est pas le cas, c'est 10 ans de
prison ferme avec inscription au fichier des délinquants sexuels.
La marche est haute. On comprend
le besoin d'omerta.
4)- L'expérience du viol
Il est utile ici de parler de ma
propre expérience. J'ai été violé deux fois : à 37 ans et 50 ans.
a- A Grasse.
En 1987-1992. Pour un groupe de
patrons, il s'agit de faire taire un ouvrier homosexuel communiste. Le viol
sera l'occasion d'enchaîner sur des menaces de mort.
Les officiers de police
judiciaire prendront ouvertement parti contre les homosexuels.
La justice en sera activement
complice ; jusqu'à, et y compris, M. le directeur des Affaires criminels
et des grâces, en août 1992 et suivants.
Comme je l'ai dit plus haut,
aujourd'hui, ils ne seraient sans doute plus reconnus comme agents consulaires
de la chasse aux pédés couverte par l'Etat et les médias.
Rien n'est moins sur toutefois.
Les solidarités anciennes peuvent être requalifiées en procédures neutres, tels
que outrage, voies de faits, etc.
b- A Paris
En 1999-2000
Il s'agit d'installer des voyous
en ville en accompagnant la spoliation de l'appartement d'un couple de
handicapés mentaux et de personnes vulnérables vivant de la Cotorep. Le viol
vise à terroriser la famille et ses défenseurs. A sa suite, les clés de
l'appartement des personnes handicapées et vulnérables seront remises aux
voyous par le chef de la police judiciaire.
La famille à la Cotorep est
virtuellement, mais sciemment, en réunion, avec préméditation, condamnée à une
mort certaine.
Toute la hiérarchie judiciaire et
policière parisienne et ministérielle connaît, documents d'archives à l’appui,
l'affaire du voyou Jukic contre les honnêtes gens Jossant-Estève. Les
fonctionnaires ont été des criminels de droit commun.
Comme vu précédemment, le viol
prêté à M. Sarkozy valide, à la fois, l'alliance de la police judiciaire avec
les voyous, le viol de fonctionnement, l'association de malfaiteurs de la
police judiciaire et du parquet.
Par le viol de fonctionnement,
agresseurs, violeurs, tortionnaires, spoliateurs, falsificateurs, sont ici
considérés comme des agents auxiliaires de l'Etat. Ils peuvent donc
éventuellement en faire partie. Comme pour les viols de pédés il y a 30 ans.
c- Analyse
Il s'agit là de viols
fonctionnels visant à imposer par la terreur du viol, une orientation
politique, civile dans un cas, administrative dans l'autre.
Je peux témoigner de l'efficacité
du viol pour imposer une ligne politique à un groupe privé ou public, et faire
taire les témoins. La peur d'être violé est telle que les hommes signent tout ce qu'on veut leur faire signer
et sont prêts à se battre entre eux pour échapper au viol.
La jouissance sexuelle est bien
sûr présente mais elle est seconde et les violeurs mettent en scène sont effacement
pas l'ennui qu'ils tireraient de leur action ou encore par le désintéressement
administratif de cette action.
On retrouve cette comédie de
l'ennui dans l'insouciance oublieuse du marché avec laquelle M. Sarkozy clos la
rencontre : « Ah, c'est vrai votre musée. Il vous faut
combien ? »
Chaque fois que c'est possibles,
tous les amis, tous les collègues, hommes ou femmes, sont présents pour voir le
viol et mater les parties génitales du violé, ils et elles se touchent. Mais,
civils ou administratifs, ils jouissent aussi d'assister à l'élimination d'un
gêneur par son asservissement, même momentané.
Une des raisons de l'omerta est
la reproduction de cette solidarité de voyeurs.
En même temps qu'ils jouissent
les violeurs de fonctionnement engrangent un bénéfice qui peut être d'ordre
symbolique.
Ainsi, M. Sarkozy :
a- Fait payer sa passe par le
Trésor public.
b- Obtient un abaissement
symbolique substantiel de la personne des députés, c'est à dire du Pouvoir
législatif.
c- Pour ces gens là, c'est une
action réelle. Ce n'est pas un jeu.
4)- Un exemple type
1- La Russie
Utube nous offre un exemple
intéressant parce que il met en scène l'entrecroisement des deux types de
viols.
La scène à lieu dans une chambrée
de l'Armée russe.
a- Le viol de confort.
Un soldat se fait sucer par un
tiers à genoux. Le suceur travaille bien. Le sucé est détendu et souriant. Il
plaisante. Il a sa main posée sur la tête du violé. Celui-ci suce par
obligation. En ce sens c'est un viol de confort. Cela explique les visage
émoustillées des participants.
b- Le viol de fonctionnement.
Pour ce viol, ils sont trois
violeurs a attendre les services de l'esclave. On ne peut rien dire a priori du
cameraman.
Il est de notoriété publique, et
dit dans d'autres vidéos et reportages, que la production d'esclaves de ce type
est le mode de fonctionnement des administrations de force russes depuis 1991.
On y organise une sorte de nano-auto-destruction de la population.
En ce sens c'est un viol de
fonctionnement. Cela explique l'ambiance sereine et assurée de la scène. Ils
sont les représentants consulaires de l'ordre établi.
2- La France
Je rappelle que MM. Strauss-kahn
et Sarkozy n'ont pas fait autre chose.
a- Ce jeune homme qui suce son
compagnon d'arme peut tenir les propos que Mme Guillaume prête à Mme la
Députée :
- « Elle tourne la tête.,
ferme les yeux quelques instants. Les image affluent par flashs,souvenirs
refoulés d'une autre vie. Un sourire imperceptible, un léger hochements des
épaules. Tout cela a si peu d’importance, les hommes sont pitoyables. »
b- Elle pourrait même lui
prodiguer ce conseil :
- « Quand on est (x), si
on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. »
c- Il est vrai que ce jeune homme
aurait pu aussi faire comme cette Marie-Chantal :
- « Marie-Célie Guillaume
dit, elle, s'en tirer en pareil cas en distribuant une paire de
gifles... »
d- Il sera sûrement rassuré par
cette mansuétude :
- « ... mais ne veut porter
"aucun jugement moral" sur celles qui cèdent »
En France comme en Russie, la
question décisive est celle de l'honnêteté des magistrats.
5)- Jouissance et calcul
Au contraire des viols dits de
confort, lesquels valorisent le spectacle de la jouissance sexuelle, les
violeurs de fonctionnement n'agissent pas par pulsion mais par calcul,
politique ou administratif.
C'est précisément le cas du viol
présumé de Mme la Députée par M. Sarkozy. La jouissance y est présente mais
seconde. Il s'agit d'abord et avant tout de mettre une représentante du Pouvoir
législatif à genoux devant un représentant du Pouvoir exécutif.
C'est ce qui distingue l'action
de M. Strauss-kahn de celle de M. Sarkozy. Le premier utilise son prestige et
l'accès aux rapports inégalitaires qu'il lui ouvre pour satisfaire son plaisir.
Le second manipule une jouissance bâclée pour satisfaire des calculs
politiques.
Chapitre 3 : L’omerta
C'est peu dire que l'Etat et les
médias ne veulent pas entendre parler de ces viols de fonctionnement.
1- L'ouvrier
Dans les deux cas de viol de
l'ouvrier, à Grasse et à Paris, le procureur de la République et le préfet ont
délégué à la police judiciaire le soin d'enlever, séquestrer, torturer, le
plaignant, jusqu'à ce qu'il retire sa plainte. Il y a eu un mort.
2- Les malades mentaux
Il n'est pas un seul avocat qui
ne se soit rendu coupable de forfaiture. Pas un seul. Tous les avocats des
personnes handicapées mentales ou vulnérables se sont retournées contre leurs
clients au tribunal. Elles ont soutenu les voyous en coordination avec le
parquet. Etc. Si on ne l'a pas vu, on ne peut pas le croire. Tout cela à été
signalé en vain.
Si je n'avais pas pris soin de me
faire inscrire comme témoin, le parquet et l'avocate des plaignants auraient
plaidé la culpabilité des personnes handicapées et vulnérables et l'innocence
des voyous, plus l'impossibilité de connaître le voyou. Les handicapés auraient
alors été condamnés.
L'avocate était là illégalement
par un trafic d'Aide juridictionnelle. En plus.
Qu'à cela ne tienne, Procureur,
avocats, huissiers, policiers, Bureau d'Aide juridictionnelle se sont ligués
pour que le voyou ne paie pas les dommages et intérêts auxquels il a été
condamné. Et, je m'en tiens au minimum quant au récit des forfaitures.
Il y a eu un mort.
3- Les dépositions
a- J'ai réussi a obtenir une
convocation judiciaire pour faire enregistrer la plainte pour viol de l'ouvrier
à Paris, après les séances de tortures.
b- J'ai aussi obtenu une
convocation judiciaire pour faire enregistrer la demande d'ouverture d'une
enquête préliminaire pour le viol de la députée.
c- Dans les deux cas, le scénario
est le même. Il devait déjà être semblable dans les colonies lorsqu'un indigène
portait plainte contre un colon :
- L'importun est convoqué par un
gardien de la paix, le même, qui lui explique que sa démarche n'a aucune chance
d'aboutir et qui lui fait comprendre sèchement que c'est parcequ'il est
lui-même un néant social. Cette réponse clos toute procédure.
4- Pour en sortir
Pour en sortir, j'ai suivi les
initiatives du gouvernement. J'ai fait des propositions pour que les victimes,
une vingtaine de personnes sur ces deux affaires qui ont entraînées deux morts,
soient au moins indemnisées sans qu'il n'en coûte rien à l'Etat. Rien n'y a
fait.
Nos juristes semblent en être
restés aux temps joyeux des colonies dans la douce certitude de l'impunité des
colons et de l'impuissance publique des indigènes. Ce n'est pas tout à fait par
hasard que la France est à zéro pour cent de croissance et en déclin.
5- Les anonymes et les vedettes
Lorsque la justice montrera sa
capacité à étudier les viols de fonctionnement anonymes ; les citoyens
n'auront plus besoin d'attirer son attention sur les mêmes viols qui se
présentent de façon spectaculaires. Elle saura s'en occuper seule.
Ce viol présumé cité par Mme
Guillaume se produit dans le principal lieu de l'Etat. Il est sans doute
possible au travers de ce cas particulier de contribuer à l'évolution de la
pensée publique à ce sujet.
Chapitre 5 : Le fait de la
criminalité
Je ne reprends ici que les
grandes lignes des démonstrations qui figurent dans la requête et les textes
qui l'accompagnent.
Si les faits rapportés par Mme
Guillaume sont exacts, le fait d'une criminalité est constitué.
1)- Le viol de la femme députée
M. Sarkozy a préparé cette
réunion. Il sait à l'avance ce qu'il veut faire. Il ne veut pas d'une
fellation. Il veut une députée au bout de sa verge.
Pour la fellation, Il a à
disposition deux femmes, la sienne et celle qu'il va décorer ; une amie de
toujours. Il ne se permet pas de leur faire le coup de la pulsion soudaine. Il
prendrait une claque.
Il connaît la députée qu'il
reçoit. Il l'a choisie. Il ne s'attaque pas à n’importe quelle femme. Il a
déterminé la date du rendez-vous, l'heure, le lieux. Il la fait attendre par le
numéro clownesque du match de boxe devant sa glace. Il organise la
précipitation. Il faut qu'elle soit dans l'urgence, dans la peur de n'avoir pas
le temps de placer son couplet sur la subvention. Celle-ci est déjà budgétée.
2)- Les fautes connexes
Jamais un homme d’État
respectueux des parlementaires et de la séparation des Pouvoirs n'aurait pu
instiller dans la pensée d'une députée l'idée du troc implicite d'une pipe
contre une subvention.
Maintenant, le viol, la
prostitution, le proxénétisme, le détournement de fonds publics, les recels de
détournements, sont bels et bien là et il faut en juger.
Mêmes si les juges s'accordaient
à rire aux éclats avec les protagonistes, il faudrait rembourser au trésor
public une subvention qui est objectivement le paiement d'une passe. Elle est
illégale.
3)- Les fautes constitutionnelles
Dans l'exercice de leurs
fonctions, ni M. Sarkozy ni Mme la députée ne sont en position d'accepter
d'avoir des rapports publics, professionnels, de domination totale l'un envers
l'autre par jeu, par abandon, par lâcheté, sadisme ou masochisme, ou intérêt.
L'un est Chef d'Etat et
représentant du Pouvoir exécutif. L'autre est députée et représentante du
Pouvoir législatif. Un affrontement de personne, physique et mental, une prise
de corps forcée de l'un sur l'autre, est une violation de la séparation des
pouvoirs, et une agression d'un pouvoir sur l'autre.
Si un Ministre homosexuel
s'emparait de l'anus du Chef de l'Etat, par pulsions incontrôlables, comme M.
Sarkozy, la CJR aurait à se prononcer ; nul n'en doute. En quoi le présent
dossier est il différent ?
4)- Les fautes sont constituées
Cf. :Le livre de Mme
Guillaume, Chapitre VII.
1- Le décideur montre qu'il sait
qu'il doit recevoir Mme la députée.
« Madame de P. entrez
donc ! Quel plaisir de vous voir. Comment allez vous.
2- Mme la députée annonce en
entrant dans la pièce qu'elle vient discuter d'une subvention.
« Très bien. Monsieur le
Monarque. Je vous remercie de m'accorde un peu de votre temps. Je sais qu'il
est précieux.
3- Le décideur lui dit qu'il se
souvient très bien de la raison du rendez vous :
« Mais non, C'est bien
normal. Vous m'avez trouvé comment à l'usine.
4- Puis, le décideur rompt la
conversation légitime pour en imposer une toute autre :
« Regarde dans quel état je suis , tu ne
peux pas me laisser comme ça...
Cette phrase et celles qui
suivent sont un discours type d'agresseur sexuel.
5- Mme la députée rappelle son
opposition à cette déviance :
« Monsieur le Monarque,
enfin contrôlez vous !
6- Le décideur impose que ses
désirs soient des ordres. Il obtient la fellation.
Ce faisant, il subordonne l'ordre
public, constitutionnel à l'ordre du désir personnel.
Cela dans l'exercice de ses fonctions.
7- Le décideur se rhabille et
dit :
« Bon, faut que j'y aille,
j'ai un discours. ».
Il a donc suspendu le temps de la
discussion de la subvention.
8- Mme la députée ramène cette
discussion :
« Et mon musée ? On
n'en a pas parlé...
9- Le décideur feint de ne plus
se souvenir de cette question, comme il avait soi-disant oublié le rendez-vous.
« Ah, c'est vrai votre
musée. Combien il vous faut ?
« Cinq millions
« Rien que ça ?
« C'est un projet très
ambitieux, j'ai des mécènes. Et les collectivités participent.
« Cinq millions. Bon, donnez
moi votre dossier. Vous verrez ça avec Tigellin, il va débloquer l’affaire. Je
dois vraiment y aller. ».
10- Il demande le dossier, laisse
la députée plaider d'une phrase, et déclare que les services vont agir sur
commande.
11- La demande de dépôt de
dossier marque bien que le temps de la fellation fut celui de la discussion du
dossier.
12- Le renvoi à M. Tigellin
marque que le paiement est un acte souverain pour une mise en bonne humeur du
décideur.
13- Le déblocage de l'affaire
montre que les services sont à la botte de celui qui récompense.
14- La remarque sur les cinq
millions est le classique de l'abaissement des personnes violées. Elles en
demandent toujours trop. Cinq millions ? Et pourquoi pas le respect ?
On ne peut mieux exposer que la
fellation est venue en lieu et place d'une discussion légitime. Le dossier de
la subvention est le prétexte moral qu'exigeront les services pour paiement de
la somme exigée par le décideur en récompense de son contentement.
Il y a bien un pacte de
prostitution, de détournement de fonds publics, de proxénétisme.
Le fait que la subvention suive
la fellation sans discussion montre qu'elle était déjà prête et la place en
paiement de la fellation.
Le dispositif mis en place par M.
Sarkozy pour feindre de ne pas avoir préparé la scène, pour séparer la
fellation de la subvention, pour mettre la députée dans la situation de le
retenir alors qu'il ne demanderait qu'à partir, n'est qu'une tromperie
organisée. Comme on organise son insolvabilité.
Cette tromperie due à sa
formation de juriste s'adresse aux magistrats. Elle est indigne et outrageante
pour les magistrats.
La subvention vient bien en
paiement de la fellation et induit des conséquences pénales connexes inévitables.
Il y a bien eu viol et il faut
que les magistrats mettent des mots de droits sur ces faits de nature et
d'information.
CONCLUSION
La déclaration des droits de
l'homme et du citoyen stipule :
1- Art. 15 de « La société a
droit de demander compte à tout agent public de son administration. ».
2- Art. 16 : « Toute
société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la
séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution. ».
Si les faits rapportés par Mme
Guillaume son exacts, la criminalité est constituée ainsi que l'agression d'un
Pouvoir sur l'autre, et donc la violation de la séparation des pouvoirs.
J'ai le droit et la capacité
d'interroger les représentants compétents du Peuple à ce sujet. Au titre de
citoyen, de contribuable, de violé. Le fait que j'ai été violé deux fois me
donne une expertise pour comprendre les propos rapportés par Mme Guillaume et
les mécanismes de l'omerta.
Les magistrats de la Cour de
Justice de la République ont toutes qualités pour étudier cette question.
J'attire très respectueusement
l'attention de la Cour sur le fait qu'il s'agit d'examiner des allégations de
viol, de viol d'une députée par le Chef de l'Etat, tous deux étant dans
l'exercice de leurs fonctions, plus les délits connexes non négligeables et
pénaux.
La justice peut elle rester sans
voix ?
Je vous prie d'agréer, Monsieur
le Président, l'assurance de mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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